Le texte français de Françoise Poyet, Impact des TIC dans l’enseignement, une
alternative pour l’individualisation, présente une multitude de travaux de
recherche concernant l’usage des TIC en enseignement. L'auteure met de l’avant, selon elle, des résultats de recherche qu’ils soient favorables ou non à l’utilisation
des TIC dans le domaine de l’enseignement. La visée de l’auteure est de démontrer
que cette utilisation permet de « prendre en compte des différences individuelles,
favorisent l’individualisation des enseignements et représentent, de fait, une
alternative pour gérer l’hétérogénéité des élèves. »
J’ai remarqué cependant qu’elle n’a pas présenté de
résultats de recherche qui soient totalement défavorables à l’utilisation des
TIC. Est-ce que c’est parce qu’il n’en existe pas ou bien est-ce parce qu’elle avait préalablement un parti prix pour les technologies ? Pourtant
l’auteure elle-même a abordé le fait que certains autres auteurs
« brouillent les pistes en manière d’objectivité. »
L’auteure nous présente beaucoup d’aspects positifs sur
l’utilisation des TICS. D’abord, certains chercheurs ont prouvé que la
participation et la motivation sont grandissantes avec l’utilisation des TIC.
En outre, il y aurait une plus grande collaboration entre les enseignants. L’acquisition
des savoirs serait aussi augmentée et on remarquerait une amélioration des
performances scolaire, tout cela grâce à l’utilisation de TIC. L’effet Flynn
qui est une augmentation du Q.I. et aussi une plus grande demande de
stimulation intellectuelle observée depuis quelques années, serait également,
selon une étude, en partie causée par les TIC. L’auteure fait aussi part d’une
étude sur les résultats du traditionnel test PISA (Programme International pour
le Suivi des Acquis des élèves) qui a démontré que les élèves obtenaient des
résultats légèrement supérieurs s’ils avaient accès à un ordinateur. Cependant,
l’auteure du texte aborde une autre étude qui vient contredire cette dernière en
disant qu’il n’y a pas de différence entre un élève ayant un ordinateur et un
élève n’en ayant pas. Elle aborde également une étude où les résultats prouvent
que les performances des élèves ayant une utilisation moyenne des TIC seraient
plus élevées. Bref, dans la présentation des résultats de recherche, on peut
voir que l’auteure est nettement en faveur de l’utilisation des TIC, mais qu’une
utilisation modérée est souhaitable, comme pour tous les aspects de la vie.
Après avoir lu ce texte, je me suis questionnée sur
l’objectivité de l’auteure puisqu’il n’y avait pas beaucoup d’aspects négatifs
aux TIC. J’ai donc effectué quelques recherches pour trouver les effets qui
pourraient être néfastes concernant les TIC. Dans l’article ci-dessous, on dit
que l’intérêt pour la lecture a chuté depuis l’apparition des ordinateurs dans
les foyers.
Dans le reportage ci-dessous, on nous explique qu’un
enfant trop exposé à la télévision à de moins bonnes notes en mathématiques,
une estime de soi plus faible, des habitudes de consommation de boissons gazeuses
peuvent se développer et ils ont tendance à manger moins de fruits et de
légumes. Tout comme l’auteure du texte,
on nous dit qu’il faut les utiliser modérément. Ce que l’on peut trouver sur
les effets négatifs de la technologie traite bien souvent de la surexposition
mais la majorité des documentaires et articles traitent de ses effets positifs.
L’individualisation de l’enseignement est le thème
principal abordé dans le texte de Françoise Poyet. Elle croit que l’utilisation
des TIC pourrait accroître l’égalité des chances des élèves en répondant aux
besoins de chacun. Pour les élèves en adaptation scolaire, les outils technologiques
offriraient un soutien à l’enseignant et aux élèves à condition qu’ils soient
utilisés à bon escient et de manière active. Je suis en accord avec l’auteure,
cependant, le terme individualiser l’enseignement est incorrect. Elle aurait dû plutôt
utiliser la notion de différenciation pédagogique. En effet, « la différenciation pédagogique n’est pas de l’enseignement individualisé. Selon
Perrenoud (1996), il n’est pas possible, ni même souhaitable, de procéder à une prise en charge
individuelle et personnelle de chaque élève. Non seulement on ne nous demande
pas l’impossible, mais on affirme même que ce n’est pas souhaitable pour les
élèves. » (Tibi & Archambault)