mardi 26 février 2013

Le TBI en classe


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Avantages
  • Les étudiants participent et sont plus attentifs. Les cours plus dynamiques. (Selon une étude du Research Center for Learning and Teaching de l’Université de Newcastle)
  • Présenter des ressources multimédias ce qui augmente la compréhension des étudiants
  • Manipulation directe
  • Il permet de noter les observations du groupe.
  • Il permet de faire la compilation de ce qui a été vu en classe pour que ce soit accessible aux étudiants.
  • Il favorise la collaboration des étudiants.
  • Il permet de revoir la démarche de sauvegarde pour mieux comprendre le processus (explications en classe)
  • Les étudiants apprennent par essais-erreurs.
  • Les hypothèses, observations et résultats sont compilés en ligne permettant à tous d’y accéder (mise en commun, retour, argumentation)
  • Simulations ou explications enregistrées permettant aux absents de rattraper leur retard.
  • Il permet selon certaines études l’amélioration scolaire si l’enseignant s’assure de rendre sa pédagogie plus interactive et fait participer les étudiants.
  • Il permet de présenter tout le contenu qui se trouve sur un ordinateur.
  • Possible de travailler avec n’importe quel logiciel de présentation.
  • Il permet de conserver les traces écrites, les notes prises par l’enseignant ou l’étudiant.
  • Il est possible d’effacer l’écriture d’un calque sans effacer le problème sous-jacent.
  • On peut ramener les modifications à une version antérieure.
  • Facilité de déplacer des éléments, de les regrouper, etc.
  • Possibilité de manipuler le tableau avec une tablette électronique sans même se déplacer. 


Limites
  • N’améliore pas nécessairement les résultats aux examens.
  • Il permet de présenter tout le contenu qui se trouve sur un ordinateur donc il est comme un rétroprojecteur. (Cours magistral)
  • Configuration de la classe qui ne permet pas d’accéder facilement au TBI ou qui obstrue la vision de l’étudiant sur le TBI.
  • Le tableau distingue la position du crayon, même hors contact.
  • Beaucoup d’exercices de type traditionnel avec l’utilisation du TBI. 
  • Seuls quelques enseignants utilisent cet outil
  • Les enseignants s’en servent pour corriger des devoirs et afficher leurs notes de cours ce qui revient à un cours magistral.
  • Créer un cours stimulant exige beaucoup de connaissances informatiques.
  • Les enseignants débordés ne peuvent pas passer des heures à créer des cours stimulants présentés sur un TBI.
  • Sur le terrain, des élèves ont témoigné et disent ne jamais toucher au TBI dû a la complexité de son utilisation.
  • Des élèves le comparent à un simple rétroprojecteur.


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Le TBI un « gadget » moins interactif que les études le démontre

En essayant de dégager les avantages et les limites du TBI en classe, je me suis attardée à la lecture du texte de Raphaëlle Élément et Félix Tremblay, deux élèves du secondaire qui font part de leur opinion quant à l’instauration massive des TBI en classe, héritage laissé par Jean Charest. Enfin, nous sortons de nos livres, de nos théories éducatives et nous prenons le temps de lire ce qu’en pense les principaux concernés : les élèves. Ces jeunes biens articulés remettent en question l’utilisation du TBI en classe, notamment en constatant que peu d’enseignants utilisent cet outil. Lorsque ceux-ci le font, ils s’en servent simplement pour corriger leurs devoirs et afficher les notes de cours, ce qui revient à présenter un cours magistral. Cette mauvaise utilisation, qui est en partie due au manque de connaissances informatiques, ne se règlera pas de sitôt, car former tous ces enseignants est quasi impossible à court ou moyen terme. En outre, les élèves déplorent le fait qu’ils ne touchent jamais au TBI en raison de sa complexité d’utilisation.  Les deux élèves terminent leur témoignage en disant qu’il serait préférable d’investir autrement. Je  partage en partie cette opinion, car certaines études démontrent que l’utilisation du TBI n’augmente pas la réussite scolaire. Bien que ces résultats peuvent être contredits, il n’en demeure pas moins que les avantages ne font pas le poids au niveau de la réussite des élèves pour que l’on investisse autant dans cet outil. La création des situations d’apprentissages stimulantes peut faire le même travail ou même un meilleur travail que le TBI si l’enseignant se sent plus à l’aise avec d’autres outils. Bref, une bonne pédagogie ne réside pas dans l’utilisation du TBI, mais dans la manière dont l’enseignant transmet sa matière. Il ne faut pas confondre contenu et contenant. On parle constamment d’interactions en ce domaine, mais l’interaction humaine ne serait-elle pas celle que l’on devrait privilégier dans un monde où les enfants sont constamment confrontés aux technologies? Le rôle de l’école est d’abord pédagogique et non technologique. La réussite ne réside pas essentiellement dans des gadgets, qui, au mieux, demeurent des moyens et non une fin en soi.

Je vous recommande cette petite vidéo de 10 minutes qui démontre une bonne utilisation du TBI : 
TBI : au-delà de la techno … la pédago



Sources :

Bricault, M. Les tableaux blancs interactifs : fonctionnalités et pédagogie. Repéré à : http://ntic.org/dossiers/tbi-fonction-pedago/

Élément, R & Tremblay, F. Nouveau gaspillage de fond en éducation. (2011). Repéré à 

mercredi 20 février 2013

Aide technologique en classe langage




                                           http://news.bbcimg.co.uk/media/images/53533000/jpg/_53533987_011065111-1.jpg

Lors de mon dernier stage, dans une classe de langage, puisque mes élèves bénéficiaient de la mesure 30810, ils avaient droit à une aide technologique. Pour répondre à leurs besoins particuliers, ils disposaient d’un outil technologique comme un ordinateur ou un iPad qu’ils pouvaient ramener à la maison. Cet outil les suivra tout au long de leur parcours scolaire tant qu’ils ne changeront pas de cote ou de commission scolaire. Comme l’orthophoniste de l’école me l’a mentionné, cet outil technologique vise à aider l’élève et devrait être utilisé durant la majeure partie des apprentissages. Cependant, certains enseignants sont réticents à l’utilisation des technologies et c’était le cas de mon enseignante-associée. Ainsi, les ordinateurs n’étaient pas fréquemment utilisés et les élèves ne les transportaient pas à la maison afin d’avoir une aide supplémentaire. 

Les élèves disposaient également d’une autre aide technologique dans la classe : WordQ. Ce logiciel de prédiction de mots facilite l’écriture des élèves en difficultés. Au cours de mon stage, je n’ai vu qu’une seule élève se servir de ce logiciel. Pourtant, la différenciation pédagogique était l’une de ses préoccupations majeures. 

Il est vrai qu’une aide technologique peut aider à différencier les apprentissages, mais encore faut-il que l’enseignant veuille et sache s’en servir. Ainsi, je me questionne sur la pertinence de la mesure « 30810 », si les enseignants n’utilisent pas les aides technologiques à bon escient. Faudrait-il exiger davantage lors d’une demande pour de l’aide technologique de la part d’un enseignant, que celui-ci l’utilise  quantitativement et qualitativement? Mais, comment s’en assurer et faire en sorte que l’élève ne soit pas privé de toute forme d’aide ou de support ?

Voici un site internet expliquant en détail la mesure 30810 :

mercredi 13 février 2013

L'utilisation du iPad en classe



                                   http://img.scoop.it/y5QxZVk9AdZdjRF5ZpwB0jl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJ

Lorsqu’on aborde l’intégration des TIC dans le milieu scolaire, c’est souvent le TBI ou bien l’utilisation d’ordinateurs dont on parle. Ainsi, dans ce billet, je vais aborder la présence des iPads en classe, de leurs avantages et de leurs limites. Au cours de mon dernier stage en classe de langage, mes élèves avaient droit à un outil technologique les suivant tout au long de leur parcours scolaire, car ils ont une cote 30 et plus. Tous les élèves étant dans la classe depuis déjà deux ans avaient un ordinateur qui était sous une étagère et amassait la poussière. Cette année, l’orthophoniste proposait une autre solution quant au choix de cet outil pédagogique: l’iPad. À plusieurs reprises, j’ai pu voir les élèves se servir d’iPads lors de rencontres avec l’orthophoniste et on pouvait nettement constater un accroissement de leur motivation.

Avantages
Avec l’iPad, on peut diminuer le coût généré par l’achat de livres. Il s’agit simplement de les télécharger en ligne, à moindre coût pour y avoir accès. Il y a également un nombre important d’applications gratuites pouvant être téléchargées en plus de tout ce que l’on retrouve gratuitement sur le web (réseaux sociaux permettant les échanges, blogues, moteurs de recherche, etc.) Des applications offrent des exercices comme ceux qui sont habituellement faits par écrit. De cette façon, on économise du temps, de l’argent et surtout beaucoup de papier. Un autre avantage difficile à négliger est son petit format qui permet de le transporter plus facilement qu’un ordinateur. De plus, la batterie dure jusqu’à dix heures ce qui permet de se déplacer aisément dans la classe sans être toujours connecté. Enfin, l’iPad offre un accès internet instantané.

Limites
Pour l’enseignant ainsi que pour les parents l’utilisation du iPad peut se révéler très ardue. De plus, certains parents peuvent avoir une réticence face à cet outil technologique. Outre cela, l’accès aux réseaux sociaux peut être intéressant, mais peut également être difficile à gérer. Un autre gros désavantage est que les applications en français demeurent encore moins nombreuses que celles en anglais. De plus, si la classe n’a pas de connexion WiFi, l’iPad devient presque inutile. Enfin, les activités pour lesquelles le iPad est intéressant sont surtout les recherches et la lecture tandis qu’il est plus difficile d’y rédiger un travail. Ainsi, on peut l’utiliser pour la majeure partie des apprentissages scolaires, mais il offre peu de traces écrites pour les parents.

Voici quelques liens intéressants m’ayant permis de trouver des avantages et limites concernant le iPad :






mercredi 6 février 2013

Modèle TPaCK

                                             http://mkoehler.educ.msu.edu/tpack/files/2011/05/tpack.jpg


Étude de Jason Abbitt
En 2011, Jason Abbitt étudie la relation possible entre les différents domaines de savoirs et le sentiment d’efficacité personnelle d’un enseignant face à l’intégration d’outils technologique en classe. 18 % d’entre eux ont un sentiment de compétence dans l’acquisition du savoir technologique tandis que 63 % ont un sentiment de compétence dans la sous-catégorie technologie, pédagogie et contenu disciplinaire. Le savoir technologique seul n’est pas suffisant pour augmenter le sentiment de compétence d’un futur enseignant concernant l’intégration des outils technologiques en classe. En ajoutant l’aspect pédagogique et le contenu disciplinaire, les futurs enseignants perçoivent les savoirs technologiques comme importants pour l’intégration réussie d’outils pédagogiques en classe.

Voici les pistes de réflexion à la fin de la vidéo qui ont influencé ma réflexion :
        1. Comment mobiliser les savoirs TPD de manière à soutenir efficacement le programme de formation de l’école québécoise?
        2. Comment articuler ces savoirs de manière à être un bon enseignant au 21e siècle?

Importance de ne pas prendre un savoir de façon individuelle 
Pour être un bon enseignant, je crois qu’il faut utiliser les trois grands domaines de savoirs du modèle TPaCK de façon efficace. Tout comme l’étude de Jason Abbitt le démontre, il ne faut pas se servir d’un seul savoir de façon individuelle. Il est préférable de jumeler ces savoirs comme dans les quatre sous-domaines afin d’accroître, non seulement le sentiment d’efficacité des enseignants, mais également de répondre efficacement aux besoins des élèves. En effet, il ne suffit pas d’utiliser un savoir seul, (par exemple, l’utilisation par l’enseignant d’un ordinateur pour offrir aux élèves un enseignement de qualité) tout comme le savoir pédagogique seul n’est pas suffisant pour enseigner à un élève. Il faut donc le jumeler avec des contenus disciplinaires pour qu’il puisse être valable.

Modèle intéressant… en théorie
Je crois que d’avoir ajouté l’aspect technologique au modèle de Lee Shulman démontre une la préoccupation du domaine de l’éducation de renouveler son enseignement et de s’adapter à l’ère du 2.0. Cependant, je me questionne sur la façon dont on intègre ce savoir. Tout comme l’étude de Jason Abbitt le démontre, les enseignants ne se sentent pas compétents dans l’acquisition seule du savoir technologique. Pourtant, de nombreux enseignants se sentent plus compétents lorsque vient le temps de développer des situations d’apprentissage intégrant la technologie. Je trouve ces statistiques assez contradictoires puisque pour utiliser les technologies dans les situations d’apprentissages, il faut d’abord savoir les utiliser soi-même. Le modèle TPaCK est très intéressant en théorie, mais faudrait-il encore que l’on puisse avoir accès à une formation de qualité concernant l’utilisation de TIC en enseignement. Je crois qu’il faudrait avant tout suivre une formation efficace pour se servir des outils technologiques. Il serait ensuite impératif de poursuivre cette formation afin de pouvoir développer des SAÉ efficaces en utilisant le quatrième sous-savoir (technologie, pédagogie et contenu disciplinaire) afin de pouvoir transformer le savoir en savoir-être puis finalement en savoir-faire.

Voici le blogue très intéressant d’une enseignante qui relate le manque de formation des enseignants quant à l’intégration des technologies en classe :




Modèle TPaCK: