mardi 12 mars 2013

L’expérience du blogue…


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Malgré la lourde tâche à laquelle nous devions être assidus, la création du blogue est pour l’instant l’un des apprentissages dont je suis le plus satisfaite concernant le cours PPA1114. Je suis heureuse d’être dorénavant en mesure de créer un blogue et de constater que c’est très simple. Avant même de suivre ce cours, je désirais créer un blogue ou un site web afin de pouvoir communiquer avec mes élèves, mais je ne croyais pas avoir les compétences nécessaires pour y arriver. Ainsi, lorsque je regarde le résultat final, j’en suis très fière. Je pourrai réinvestir cet apprentissage, non seulement dans ma pratique enseignante, mais également dans ma vie personnelle que ce soit pour moi-même ou pour renseigner mes proches.

Outre l’aspect création du blogue, le fait d’écrire un billet par semaine sur un sujet précis, m’a permis de forger mon idée quant à l’utilisation des TIC en enseignement. Malgré que je trouve qu’un certain nombre de mes billets ainsi que ceux de mes pairs étaient parfois redondants, compte tenu des sujets trop similaires, j’ai constaté qu’au cours des semaines, j’étais capable d’articuler davantage mon opinion quant à l’utilisation des TIC en enseignement. Les lectures effectuées et les vidéos visionnées m’ont permis d’appuyer mon opinion sur des arguments solides.

Bref, la création du blogue, les billets ainsi que les commentaires ont été pour moi une expérience positive permettant d’en connaître davantage sur les TIC en enseignement, mais également sur l’opinion de mes pairs quant à leur utilisation et leurs expériences avec ceux-ci. Malgré que j’aie apprécié lire sur le sujet, j’aurais toutefois préféré connaître davantage les expériences personnelles et professionnelles de mes pairs. Donc, mettre davantage en évidence le côté pratique.  

lundi 4 mars 2013

Réflexion sur le dossier "Pédagogie + numérique = apprentissages 2.0"



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Le dossier « Pédagogie + numérique = apprentissages 2.0 » par Rémi Thibert compile une multitude de résultats de recherche sur l’impact réel des TIC en enseignement. Je me suis étonnée de constater que peu de recherches valables sont en mesure de démontrer le réel apport des TIC sur les apprentissages et les résultats des élèves. En effet, je trouvais que depuis le début de la session, nous abordions simplement les aspects positifs qu’amenaient les TIC en enseignement, mais jamais il n’est arrivé qu’une étude confirme les bienfaits des TIC sans toutefois être contredite. Pourtant, le dernier gouvernement au pouvoir a investi massivement dans les nouvelles technologies, et ce, sans preuves de grands bénéfices sur l’apprentissage et sur les résultats des élèves. Comme le démontre le rapport Eurydice de 2011, malgré qu’il y ait un plus grand accès aux ordinateurs dans les foyers en Europe, cela ne signifie pas qu’ils soient utilisés pour des travaux scolaires car il y a un manque d’encadrement et de logiciels appropriés. C’est la même chose au Québec, « les TIC sont partout… sauf dans les salles de classe! » (CEFRIO, 2011) Les outils technologiques sont peut-être présents en salle de classe de manière physique, mais ils sont trop souvent peu utilisés. Par exemple, lors de mon stage, mes élèves avaient tous accès à un ordinateur portable, mais ils amassaient plutôt la poussière sur les tablettes. De plus, selon le rapport de l’IPTS pour la commission européenne de 2006, les TIC sont utilisées pour améliorer les pratiques existantes, mais leur utilisation n’a pas modifié la manière d’enseigner. Nous sommes donc encore dans le paradigme de l’apprentissage où l’enseignant transmet des savoirs à l’élève devant la classe. En effet, la plupart du temps, on utilise le projecteur ou le TBI pour présenter des PowerPoint, ce qui ne met aucunement l’élève au centre de ses apprentissages. De plus, selon le rapport Becta, les enseignants qui ont les compétences pour utiliser les TIC, demeurent réticents à les utiliser en classe. Il ne faut pas non plus négliger l’insuffisance dans la formation des enseignants concernant les TIC. Pourquoi continuer à investir autant dans des technologies peu ou mal utilisées? Rien n’indique que les TIC offrent la réponse à tous les maux de l’enseignement, malgré que l’on voudrait bien le croire parfois. 

Enfin, je trouve pertinent que l’on exige plus de recherches sur le réel impact des TIC pour savoir s’il est important d’investir autant pour leur rayonnement dans le domaine de l’éducation. En effet, un bon nombre de recherches de la méta-analyse concluent que la technologie a un impact modéré et même presque inexistant. Cependant, elles demeurent critiquées, car ce ne sont pas toutes les variables qui sont prises en compte. D’autre part, Thomas Russel conclut dans son écrit No Significant Difference que les études d’envergures sur les TIC n’arrivent pas à conclure de l’efficacité de TIC sur l’apprentissage. Les résultats qui concluent qu’il n’y aurait pas d’impact sur les apprentissages proviendraient du fait qu’il n’y a pas de changements pédagogiques de la part des enseignants. En résumé, nous investissons de façon massive sur des outils technologiques dont nous n’avons aucune preuve du réel impact sur les apprentissages, et ce, sans offrir la formation aux enseignants qui eux, s’en servent bien souvent de façon magistrale entrant, parfois sans le vouloir, dans le paradigme traditionnel de l’enseignement.  

Source:
Thibert Rémi (2012). « Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0 ». Dossier d’actualité Veille et Analyses, n°79, novembre.
En ligne : http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accu eil&dossier=79&lang=fr