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Lors de mon dernier stage, dans une classe de langage, puisque mes élèves bénéficiaient de la mesure 30810, ils avaient droit à une aide technologique. Pour répondre à leurs besoins particuliers, ils disposaient d’un outil technologique comme un ordinateur ou un iPad qu’ils pouvaient ramener à la maison. Cet outil les suivra tout au long de leur parcours scolaire tant qu’ils ne changeront pas de cote ou de commission scolaire. Comme l’orthophoniste de l’école me l’a mentionné, cet outil technologique vise à aider l’élève et devrait être utilisé durant la majeure partie des apprentissages. Cependant, certains enseignants sont réticents à l’utilisation des technologies et c’était le cas de mon enseignante-associée. Ainsi, les ordinateurs n’étaient pas fréquemment utilisés et les élèves ne les transportaient pas à la maison afin d’avoir une aide supplémentaire.
Les élèves disposaient également d’une autre
aide technologique dans la classe : WordQ. Ce logiciel de prédiction de
mots facilite l’écriture des élèves en difficultés. Au cours de mon stage, je
n’ai vu qu’une seule élève se servir de ce logiciel. Pourtant, la
différenciation pédagogique était l’une de ses préoccupations majeures.
Il est
vrai qu’une aide technologique peut aider à différencier les apprentissages,
mais encore faut-il que l’enseignant veuille et sache s’en servir. Ainsi, je me
questionne sur la pertinence de la mesure « 30810 », si les
enseignants n’utilisent pas les aides technologiques à bon escient. Faudrait-il
exiger davantage lors d’une demande pour de l’aide technologique de la part
d’un enseignant, que celui-ci l’utilise
quantitativement et qualitativement? Mais, comment s’en assurer et faire
en sorte que l’élève ne soit pas privé de toute forme d’aide ou de
support ?
Voici un site internet expliquant en détail la mesure 30810 :
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